UNE AMERIQUE DECHIREE

TOUS AU SPECTACLE DE TONTON TRUMP ET BOZO LE CLOWN

 

A moins d‘un séisme ou d’une nouvelle pandémie plus virulente, Joe Biden, le candidat démocrate, sera le nouveau locataire de la Maison-Blanche…


Il aura dans ses valises, Kamala Harris, son bras droit et sa nouvelle vice-présidente. Cette femme, avec une carrière de procureure, est revancharde. Et gare à celui qui tentera de lui barrer la route.


De mère indienne et d’un père jamaïcain, issus de familles aisées, Kamala a vu le jour en Californie en 1964. Etudes brillantes et avenir tout tracé dans le militantisme des droits de l’homme. D’ailleurs, elle a souvent tenu tête à Joe Biden au sein de son propre parti les Démocrates.


Aujourd’hui, elle est aux portes du pouvoir. Elle sera la première femme métisse élue vice-présidente à la Maison-Blanche. Problème, l’occupant actuel des lieux est difficile à déloger ! Car Trump n’a pas dit son dernier mot. Pour lui, sa réélection lui a été volée par ses adversaires qui ne reculent devant rien : « On a falsifié les votes, détourné des enveloppes, fait voter les morts, pire, on a piétiné la démocratie, en mettant en place le vote par correspondance (électronique et postal et... de main à main). Des accusations graves qui sont encore à l'étude sur fond de tricherie. On en est là !


Pas question d’abdiquer… pas question de servir sur un plateau d’argent les clefs du bureau ovale à Joe Biden... Bienvenue en Amérique !


Mais si Trump s’obstine et s’accroche à son fauteuil, il sait pertinemment que ses adversaires ne lui feront pas de cadeau en cas d’abandon du pouvoir. Effectivement, il risque de rendre des comptes à la justice américaine. D’abord sur sa gestion désastreuse de la crise sanitaire du Covid-19. Les soupçons qui pèsent toujours sur ses relations avec Poutine, ses démêlés avec le Fisc américain, et pour finir sa relation exécrable avec les médias.


D’un autre côté, céder la place à un vieux « sénile », qui confond son fils et sa petite-fille, ce n’est pas raisonnable, voire dangereux. Cet homme a des trous de mémoire. Il a eu par le passé un AVC. Pour le président le plus puissant de la planète, je ne lui confie même pas le destin de mon quartier…


Mais Biden est futé ! Son parti a tout prévu. Le scénario est bien ficelé : Tu prends la place, tu gouverneras. Vu ton âge, tu auras un ange-gardien - Kamala Harris - qui volera à ton secours le moment venu. Ta vice-présidente, Kamala Harris, désignée successeure naturelle, fera le reste, sous les applaudissements des minorités américaines, et aux cris : Alleluia …


Futés les gars !

Personnellement, j’essaie de ne pas précipiter les choses, au risque de me tromper. Accordons un peu de crédit à Joe Biden. Après tout, il n’a pas hésité à prendre position dans l’affaire du journaliste Jamel Kachogi, assassiné le 2 octobre 2018 au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul. Il a déclaré qu’il punirait le / les coupables ! Une menace claire dirigée contre le boucher de Djeddah, le prince héritier de l’Arabie Saoudite, Ben Salmane. C’est la pêche aux gros !


L’occasion est belle pour Biden. D’abord mettre de l’ordre dans une société américaine divisée, Corriger les erreurs commises par Trump sur ses décisions (à sens unique) au sujet de la crise israélo-palestinienne. Des lois ont été votées. Il suffit de les appliquer. Son «copain» Barak Obama a roulé dans la farine le monde arabe, avec son large sourire, et son Yes we can !


UN PAYS DECHIRE ! !

Avec la pandémie qui continue de tuer des milliers de personnes dans le monde, Trump a désigné le coupable : la Chine. Il a utilisé les mots les plus durs pour accuser la Chine d’avoir propagé le coronavirus. Il n’a pas mâché ses mots. Biden fera-t-il la même chose ? Au nom de la défense des droits de l’homme et de la justice internationale, va-t-il intervenir dans le dossier des minorités Ouïghours en Chine ? La répression du gouvernement chinois au Xinjiang concerne aussi de nombreux autres groupes de population, principalement musulmane. Joe Biden doit montrer ses muscles et ses crocs s’il veut imposer un semblant de justice et désigner les agresseurs…


L’Amérique est-elle le pays le plus puissant ? L’Amérique se considère-t-elle toujours comme le gendarme du monde ? Dans ce cas, qu’elle le démontre.


Le problème épineux israélo-palestinien est sur la table. Il serait temps de mettre fin à ce feuilleton cauchemardesque. La solution à deux États est une solution de consensus. Deux Etats distincts dans la région géographique de Palestine, l’un arabe et l’autre juif. Ni maître, ni esclave, mais des citoyens libres ! C’est ce que dit la Résolution 194, votée en 1974.

Rappeler et rectifier l’erreur historique de Trump le jour où il a reconnu Jérusalem* comme la capitale d’Israël, au mépris de toutes les résolutions, rompant même avec des décennies de diplomatie américaine.


Ce n’est pas la mer… rouge à boire…


*6 décembre 2017.

LES GRANDS HOMMES AMERICAINS

En fouillant dans le passé tumultueux de cette grande démocratie, des noms prestigieux surgissent dans nos mémoires pour nous rappeler la valeur du patriotisme, le combat pour la liberté et aussi les épisodes sombres de la négritude. Des hommes sincères qui ont donné leur vie pour un monde meilleur.


Thomas Jefferson (1743-1826). D’origine britannique, il a fait de grandes études universitaires, exerçant les fonctions de magistrat. Fidèle à ses principes, il a farouchement défendu la cause des esclaves noirs. En 1776, il participe activement à la rédaction de la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis. En 1785 il est nommé ambassadeur en France. Il est aussi le fondateur du Parti républicain. Sous sa présidence, Jefferson réussit un coup de maître : le rattachement de la Louisiane aux Etats-Unis. En effet, en 1803, la France cède ce territoire de 2 150 000 kilomètres carrés.


Tous les historiens s’accordent à dire qu’il reste l’un des plus grands présidents de l’histoire américaine.

Abraham Lincoln. (1809-1865, mort assassiné). Les livres d’histoire se comptent par centaines de milliers d’exemplaires dans le monde (dans toutes les langues) pour relayer la légende de ce géant. Il est le premier président républicain des Etats-Unis à avoir enchaîné deux mandats. Une gestion exemplaire de la pire crise constitutionnelle, militaire et morale de l’histoire des Etats-Unis, et surtout la guerre de Sécession pour préserver l’Union. Dans son costume d’avocat, il défend la cause des Noirs et des déshérités de la Terre.


La guerre entre les Etats confédérés et l’Union et ses prises de position pour la liberté et la justice lui ont été fatales. Il est assassiné le 15 avril 1865 à Washington alors qu’il assiste à une représentation.


John Fitzgerald Kennedy (1917-1963, mort assassiné). C’est la dynastie Kennedy. Une famille de politiques et de diplomates qui a marqué le XX° siècle. Une histoire de larmes, de joie et de grandeur. John est le symbole d’une Amérique forte, audacieuse et soucieuse de la justice raciale. Un combat qui a fini par lui coûter la vie le vendredi 22 novembre 1963 alors qu’il était en visite dans la ville de Dallas dans une voiture décapotable en compagnie de sa femme Jacqueline. La malédiction continue…

Commentaires

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